
En somme, Gaza, c’est notre avenir. Tous les idiots, petits et grands, passant leur vie ici à détester les Arabes, nous préparent ça. Ils le proposent à nos suffrages, tranquillement, normalement.
Tous : l’enfer de Gaza (qu’ils proclament bien sûr provisoire, et même « hygiénique »), c’est l’avenir qu’ils délirent pour nous. C’est l’avenir qu’ils veulent, l’avenir qui brûle leurs esprits que chauffent nos médias de la haine. C’est le ragoût qui mijote dans les marmites de quelques bigots richissimes, et que nous avalons chaque jour, cuillère après cuillère.
Nous prévenions. On nous injuriait. Et nous le savons maintenant : c’est ça qu’ils veulent, c’est ça qu’ils préparent, c’est ça qu’ils vendent. C’est ce pandémonium de violence, c’est ce traitement des Arabes, c’est ce crime.
Ils souhaitent posément le répandre sur nos villes.
Car Gaza, l’écrasement de la bande de Gaza et de son peuple, c’est une libération, pour eux. C’est d’ailleurs pourquoi ils le défendent avec tant de véhémence, tant de haine et de mensonges : enfin, on a ouvert la voie à l’engloutissement de ceux qu’ils ont tant haï — hommes, femmes, gosses, chiens, chats tout ensemble —, ceux dont ils ont eu si peur.
Pour eux, c’est l’heure de la victoire, de la riposte finale, terminale, biblique : enfin ils vont pouvoir être barbares.